Retour de campagne

Dans son désespoir croissant, Zlatan entendit une voix familière: Vlad. Il se raccrocha à cette bouée de sauvetage plus que bienvenue et hocha la tête, le suivant là où il l'emmenait. Après tout, ici ou ailleurs, autant aller quelque part. Ce n'était pas la confiance, ce n'était pas l'amitié, c'était la résolution la plus désepérée qui le poussait. Comme c'était le désespoir qui l'avait poussé à tuer à la guerre et à suivre l'armée en russie. Autant errer quelque part où votre présence est attendue, n'est-ce pas? Il avait vécu la guerre comme un zombie, à peine un fantôme de lui même, mais il lui fallait une place quelque part, alors soit. Soit pour tout, cela n'avait plus grande importance.

Akilina sourit au jeune homme qui c'était approché d'elle.

- Bonjour ! Je m'appelle Akilina, je suis peintre. Je ne vous avez jamais vu avant. Vous etes ?

Elle lui sourit à nouveau, heureuse de faire une nouvelle rencontre.

- Le nouveau propriétaire de la Brasserie ? Alors nous serons surement amenés à nous recroiser ! J'adore ce lieu, il est ... magique. Je me suis réfugiée en Inde, c'était dépaysant ! Et vous ?

- Gabriele! Mon Dieu mais que fais-tu ici? Maintenant en plus!

*Il était vrai qu'il avait pensé que c'était elle en la voyant mais il s'était vite traité d'idiot à voix basse, en effet, pourquoi ses parents l'auraient-ils envoyée ici alors que la Russie étaient en deuil?*

IsaBella regardait toutes ces belles personnes entrer et sortir du palais, chercher des têtes qu'ils connaissaient, se racontant leurs histoires, se donnant des nouvelles...
Quand à elle, elle restait bien à l'abris des regards... Ce n'était pas la première fois qu'elle contemplait de loin ce qui bientot serai à elle.
Elle leva les yeux au ciel quelques fois, souffla beaucoup, mais plus que tout, se perdit dans des rêves qui lui fit oublier que pour le moment elle n'était vraiment pas à sa place...
Elle s'éloigna discretement, afin de pouvoir en apprendre plus dans les nombreux autres recoins du chateau...

Lui, bras droit? Hum, pourquoi pas. A vrai dire, il s'en fichait pas mal, faire ceci, faire cela, oui, du moment qu'on a une place, qu'on sait où aller et que faire, sans avoir besoin de réfléchir. L'essentiel, c'était de pouvoir agir machinalement, comme en dormant, pour ne rien sentir, rien, pour ne plus souffrir. Et l'armée était l'endroit rêvé pour cela: obéir, obéir, faire, dire, en fonction de ce qu'on vous ordonne, tout cela était parfait.

hj: comme c'est moi qui ai écrit qu'on devait tous venir ici pour que ce soit plus simple pour tout le monde pour repérer les différents personnages qui reviennent, je viens, mais darena n'est pas là, elle ne peut pas, elle n'a rien à y faire pour le moment!

Ermolai hocha la tête: oui, c'était une idée. Et il ne savait pas pourquoi, mais il avait une entière confiance en Zatlan. Un soldat courageux, infatigable qui ne disait jamais non. Qui ne disait jamais rien, en fait, mais cela ne dérangeait pas Ermolai, lui même assez peu bavard. Bien sûr, il y avait quelque chose de désespéré chez Zatlan, mais c'était plus un atout pour l'armée qu'un problème potentiel. Il ne savait pas bien qui était Zatlan, pour être honnête. Son origine, ses motivations, ses goûts, sa famille, ses habitudes, tout cela lui était inconnu. Il l'avait enrôlé parce qu'il avait besoin de monde et parce qu'il avait une très bonne condition physique et un bon maniement des armes. Mais en vérité, cet homme était resté une énigme. Ce qui était très rare: sur un champ de bataille, on en apprenait toujours beaucoup sur ses compagnons de guerre, sur leurs habitudes, sur leurs désirs,... Mais Zatlan n'avait presque jamais ouvert la bouche. Ermolai avait même cru qu'il était muet, au départ. Jusqu'à ce qu'un jour, il demande une nouvelle sangle pour son cheval. Tout cela pour dire qu'Ermolai était tout à fait favorable à la promotion de Zatlan. Il dit donc:

-D'accord, nous en reparlerons dans bureau. Vous m'y suivez?

Gabriele sourit: il se souvenait d'elle, ils étaient sauvés! Mais parler dans un endroit aussi passant d'une chose aussi privée...

-Aurais-tu un moment, dans la journée, pour que je t'explique en privé la raison de ma venue? Enfin, de notre venue...

Elle lui désigna Ryan:

-Je suis venue avec Ryan...

Elle aurait voulu lui en dire plus mais elle ne pouvait pas, il leur fallait de l'intimité. Elle savait que ses parents ne tarderaient pas à les retrouver et si Artur ne leur donnait pas refuge, il faudrait qu'ils partent avant que quiconque sache qu'ils étaient là. Mais s'il acceptait, alors ils seraient sauvés. Tout dépendait de lui à présent...

*Artur lui serra la main, un sourire aux lèvres, le premier depuis bien longtemps...*

- Je suis ravi de vous rencontrer, Ryan! Je pense qu'une petite discussion dans mon bureau est une bonne idée et c'est pourquoi je ne retarderai pas cette entrevue, allons-y tout de suite! De toute façon il faut impérativement que j'envoie du courrier et surtout, que je l'écrive. Allons, suivez moi tous les deux!

hj: ok je mets Anguiel alors bien qu'elle n'ait rien à faire là non plus!

Ermolai regarda sortir le nouveau Tsar. Ca lui faisait toujours un pincement au coeur de se dire qu'Artur était Tsar. Non pas qu'il n'aime pas Artur, non, il l'adorait et aurait même conseillé au Tsar de laisser la place à son fils de son vivant. Mais cela lui rappelait que Nikolai était mort, et c'était dur, très dur. Ermolai était très lié à l'ancien tsar, et perdre un ami est toujours douloureux. Néanmoins, il fallait avouer que le royaume n'avait pas perdu au change. Il fit un signe à Vlad et Zlatan, il devait leur parler, et de toute urgence.

hj: je sais, mais darena n'est pas encore arrivée, elle est au rat d'égout pour négocier une place avec denis!/ Ivan, la suite de la discussion avec Vlad et Zatlan est dans la salle des gardes: discussion à trois.

Daria pénétra à son tour dans la Cour d'Honneur. Il y avait déjà beaucoup de gens, qui discutaient entre eux. Certains rigolaient, d'autres pleuraient. L'ambiance était pesante. Elle marche discrétement vers les escaliers, et s'assoit sur une marche. Sa mère avait eu beaucoup de mal à la laisser repartir, alors elle était partie, sans rien dire. Ses parents ne lui pardonneré jamais. Elle appercu de nouvelles têtes, trés peu familière.

Akilina salua Ryan, qui s'éloignait déjà avec une jeune femme blonde, et le Tsar. Elle appercoit Ermolai, Vlad et un homme qu'elle ne connait pas. Mais aussi Denis, et d'autre jeunes filles. Elle se sentait bien ici.