Promenade découverte

Mina adorait se promener à la tombée du jour, entre chiens et loups, quand il ne faisait ni jour ni nuit et qu'on ne savait plus bien où on en était de l'ombre et de la lumière. Elle se sentait particulièrement bien parce que particulièrement libre. Elle aimait beaucoup se promener en compagnie de Kassian, ce n'était pas le problème bien sûr, mais ce moment était son moment à elle, son jardin secret. Ce qui ne l'empêchait pas de penser à lui. Parce qu'il faisait partie d'elle et que même lorsqu'elle ne pensait pas spécialement à lui, il n'était jamais loin. C'était des petits riens, une odeur, une fleur, un rayon de soleil, toutes ces choses agréables qui vous font penser à celui que vous aimez depuis le premier jour, de tout votre être, même si vous êtes une incorrigible solitaire...

Je marchais dans la forêt celle-ci était magnifique j'avais l'impression de revenir dans mon ancienne demeure ceux qui était vrais car pour moi l'Angleterre ne fera jamais de ma vie... Ni de mon univers.
Je porta une robe bleu turquoise comme mon chére Gabriel n'aimait pas que je porte du noir, il me suppliait de ne jamais porter cette couleur même si il lui arrivait quelque chose de grave...
Je vit une jeune femme d'environ mon age, je lui sourit.
Je lui fit une révence française que j'avais appris il y a longtemps. J'avais une mémoire d'élephan.

Mina se retint d'éclater de rire. Oui, il y avait beaucoup de femmes qui faisaient la révérence... Mais franchement, la révérence! Elle détestait ces codes que l'on vous inculque et qui font de vous -soit disant- des hommes ou des femmes de cour! La carte du tendre, les poèmes de célébration de la femme, l'amante fière et cruelle, le chevalier servant, tout cela, c'était des sottises! Pourquoi refuser un sourire, un mot doux à l'homme qu'on aimait sous prétexte que c'était la seule manière d'être aimée et d'aimer en retour? Pourquoi demander une cour assidue quand les sentiments parlaient d'eux même? Pourquoi des poèmes pour célébrer la beauté d'un cheveu, d'un teint ou d'un orteil quand il suffisait de montrer simplement ses sentiments? Elle hurlait contre ces préceptes ridicules qui compliquent la vie et que l'on entre à coup de livres et de beaux discours dans les esprits innocents des enfants pour les "rendre aptes à la cour". Elle n'avait jamais été éduquée comme cela et remerciait son père de l'avoir épargnée. Et tant pis si ses cheveux courts et ses robes sans paniers ni corsets faisaient bondir.
Mais à l'instant où elle allait s'emporter contre cette mode de la révérence, elle se souvint que c'était facile d'être critique lorsqu'on vous a appris à l'être. Après tout, sa révolte contre les codes sociaux était aussi un conditionnement de son éducation... Elle accepta donc cette révérence comme une marque d'amitié, ce qu'elle était pour la jeune femme, et sourit:

-Bonjour. Vous profitez, vous aussi, de cette belle soirée? Je me présente, Mina, duchesse d'Omsk. Je viens d'arriver à Saint Pétersbourg, je visite donc les lieux!

hj: mon personnage n'est absolument pas en colère contre le tien, ce sont les codes de la cour qui l'énervent.

Hj : Tkp eu le salon est avant ou aprés ce top?

Je regardais cette femme, moi aussi je n'aimait pas cette mondanité de la cour. Mais j'était bien obligé.

-Bonjour, oui il fait un temps magnifique, je ne suis jamais allée à Saint Pétersbourg vous pourriez me faire visitez? Si cela ne vous derrange pas. lui-dis je avec un sourire sympathique.

L'air souffla sur nos visages, il était doux pour une fois mais il était un peu frais normal la nuit allait apparaitre.

-Enchanté, vous avez un trés beau prénom. Je suis Emma Duchesse du Kent.

-Emma? Mais c'est aussi un très joli prénom!!! C'est anglais n'est-ce pas? Qu'est-ce qui vous a poussée à venir vous installer si loin?

Elle sourit:

-Je ne connais pas du tout Saint Pétersbourg, je viens d'arriver aussi! Mais nous pourrions explorer la ville ensemble, à cheval qu'en dites vous? Vous savez chevaucher n'est-ce pas?

-Merci beaucoup le vôtre aussi est trés beau, et oui je suis Anglaise!

Je lui sourit.

-J'était déja venue avant que la guerre éclate...

Je la regarda avec un sourire.

-D'accord, oui il y a fort longtemps...

En effet je commençais à avoir peur de cet homme, je regarda Mina et lui fit un sourire.

-Monsieur dis-je aprés qu'il nous ai interpellé.