La lecture c'est bien quand on est pas au palais pv DENIS

J'allais à la librairie, j'avais besoin de lire quelque chose, j'avais une bourse sur moi qui contenait quelques argents.
J'entra dans la librairie, il avait pas un rat enfin pas pour le moment.
J'avais une robe couleurs blanche et turquoise, mes cheveux étaient en chignon.
Je vit un livre qui m'interressa, je le feuilleta rapidement et j'entendit un bruit.
Je me retourna et je vit un homme.

Je regardai cet homme.

-Bonjour, non il me semble pas. Enchanté Denis

Je m'approcha de lui.

-Cécilia Angélos

-En matiére de protection j'ai tout ce qu'il me faut Monsieur

Elle lui sourit.

-C'est pas vous qui tient le bar?

-Vous voulez que je vous MONTRE?

Elle le regarda ses yeux devient bleux océans.

-Ah je croyais en entend votre nom, pardonnez ma méprise.

Un sourire se dessina sur ses lévres douces.

-Si un jour vous étez malade dites le moi je pourrais vous soignez!

Elle le regarda, il l'a trouvé surement naive.

-Un autre jour j'ai pas envie qu'on m'enferme

Elle le regarda.

-Oui surement

Elle était sure que c'était LUI!

-Je dois vous laissez, je dois reprendre mon boulot

Anushka pénétra dans la librairie perdue dans le sombre nuage de ses pensés. Le monde était gris et fade, et tout ce qu'elle voulait, à cet instant précis, c'était trouver un livre qui lui ferait tout oublier, qui la ferait s'évader. Elle n'avait que faire des regards des clients qui devaient certainement se demander si elle savait lire.

Elle passa son doigts sur les couvertures. Elle ne voulait pas de roman d'amour, elle ne voulait pas de poésie... elle allait avoir du mal à trouver quelque chose.

Elle le regarda.

-Je suis d'accord avec vous

Elle regarda autre chose.

-Oui quel domage nous poursuivons cette discution dans un autre lieux.

Elle lui sourit.

-Ne vous en faites pas pour moi

Anushka se figea, surprise de retrouver l'homme de la veille. Etrange. Le type était toujours aussi insaisissable.

- Monsieur Karapatov... c'est cela? Ravie de vous rencontrer de nouveau.

Elle n'était pas certaine que c'était la vérité. Il la mettait mal à l'aise... spécialement parce qu'elle ne savait pas trop sur quel pied danser avec lui.

- Décidément, vous êtes partout dans Saint-Petersbourg...

Comment diable arrivait-il à faire ça? La voilà qui se dandinait d'un pied sur l'autre... Où était Vlad quand on avait besoin de lui? Elle se ressaisit.

- Seulement si vous me tutoyez également. Si je vous tutoie et que vous me vouvoyez, c'est une conversation bancale. Or, une conversation bancale est une conversation où l'on ne se dit rien.

Elle se demandait pourquoi subitement tout le monde voulait être tutoyé par elle. Bon, elle se demandait encore pouquoi subitement tout le monde voulais être tutoyé par elle.

- Tout dépend de qui on est. Les nobles utilisent le vous, parce qu'ils estiment que c'est une marque de respect. Les domestiques préfèrent le tu parce qu'ils se considèrent comme les membres d'une grande famille... et encore, parce que le vous est souvent de rigueur avec les supérieurs hiérarchiques. Personellement, j'affecionne autant l'un que l'autre, tout dépend des personnes avec qui je converse. Cela me permet de garder ma place.

Elle sourit au tour que prenait la conversation. Il était vraiment étrange. Mais bon, elle devait s'y attendre de la part de quelqu'un qui passait le plus clair de son temps au Rat d'Egouts Lubrique.

- Il est rare de pouvoir vivre en vagabond à Saint Petersbourg... Ca paye mal. Mais bon, tu n'as pas l'air d'un vagabond.

A quoi jouait-il?

- Tu ne connais rien de moi, comment peux-tu tirer de telles conclusions... Et puis je ne te parle que des règles à l'interrieur du palais. Je ne suis pas très au fait de ce qui se fait en ville. Ce n'est pas ici que je suis née et je ne passe pas tant de temps que cela en ville. C'est plutôt à toi de me dire quels sont les usages ici.

Elle sourit. On tirait les choses au clair.

- Que veux-tu savoir? Ce sera plus simple... Faire une autobiographie est toujours un peu long.

- Tu te remets à me vouvoyer ! Je ne suis qu'une servante, une domestique... rien de plus. Je ne sais même pas pourquoi tu as pu voir autre chose! Alors, je t'en prie, si tu veux vraiment que je te tutoie, fais de même.

Anushka était un brin énervée. Ce dialogue de sourd, ces questions auxquelle elle refusait de répondre étaient... horipilantes. Et puis, elle n'avait pas honte, pas du tout honte de sa position, ce n'étais pas si mal pour une fille de la campagne venue chercher une nouvelle vie en ville. Elle ne savait pourquoi, mais elle se dit qu'elle a eu tort de dire cele à Denis. Elle n'avait pas envie qu'il sache trop de chose sur elle, pourquoi? elle ne le savait pas;