Escapade

- Je sais. Je sais... bougonna-t-il. Pour une fois que j'essaie de faire de l'esprit... Mais ma question c'est, qu'est-ce qu'on peut bien faire d'une info pareille? Tu crois que ça intéresserait Ermolai? Il est Ministre de la Guerre, pas marrieur.

- Tu ferais bien de t'y mettre un peu à la lutte! Tu me fais vraiment penser à ma soeur par moments. Toute gamine déjà, elle récoltait tous les ragots sur les prétendantes de mes frères... On ne pouvait pas faire deux pas sans l'avoir dans le dos!

Quand il aurait le temps, il rentrerait chez lui. Oh, juste le temps d'une journée, juste un aller et retour, histoire de prendre et donner des nouvelles.

Ermolai avait enin réussi à se libérer et il était venu immédiatement voir si la future Tsarin allait bien. Il alla directement vers Vlad et Grisha:

-Alors, comment ça se passe?

Le serveur s'approcha:

-Une vodka, s'il vous plait.

Anastasiya, ne voulant pas montrer sa suprise qu'une femme de ce rang se confie si vite à elle, cacha son étonnement, s'éclaircit la gorge et lui répondit:

- D'accord, vous pouvez me faire entière confiance, je ne voudrais pas vous attirez de problèmes. Mais vous êtes si jeune, votre histoire est si touchante, mais le Tsar n'est pas si brutal qu'il y parait d'après ce qu'on m'a dit.
Et puis, je ne vois pas à qui je pourrais le répéter, je me sens un peu seule depuis que je suis arrivée, sauf grace à Vlad, mais son comportement est assez étrange, vous le connaissez?

Hélas, elle ne se rendait pas compte que l'intéressé l'écoutait entouré de ses amis...
Après un petit temps de pause elle enchaina:

- vous avez toute mon amitié en tout cas, et si vous avez besoin d'aide, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, vous pouvez faire appel à moi. Je me ferais un plaisir de vous rendre service.

Anastasiya fit un petit demi tour pour voir qui venait leur parler.
C'était un garcon charmant, très poli, qui avait l'air très gentil, pas le genre à vouloir s'asseoir pour importuner.
Et puis, elle avait rencontré le même problème que lui pour trouver une table, elle lui répondit avant même de laisser le choix aux deux autres jeunes femmes de la table:

-oui, bien sur, installez vous et commandez quelque chose, j'espère que vous n'avez pas trop faim car j'attends toujours mon lait.

Elle lui tendit la chaise qui se trouvait à coté d'elle, puis, se rendant compte qu'elle avait imposer son choix à la future tsarin qui venait de se confier à elle, elle lui demanda:

-j'espère que ca ne vous dérange pas Lorelei...Si vous me permettez de vous appelez par votre prénom.

Lorelei sourit à Anastasiya, elle était heureuse d'avoir trouvé une amie en la personne de cette si gentille et douce demoiselle.

-Merci, j'apprécie énormément votre sollicitude.

Elle avait su, dès les premiers instants, qu'elle pourrait lui faire confiance. Ce sont des choses que l'on sent.
Elle hocha la tête lorsqu'Anatasiya lui demanda si ça ne la dérangeait pas qu'un inconnu s'asseye à leur table:

-Non, non, asseyez vous, je vous en prie! C'est bondé, par ici!

Puis elle ajouta:

-Vous pouvez bien entendu m'appeler Lorelei, et l'on peut se tutoyer aussi?

-Mais vous ne nous embêtez pas, asseyez vous, je vous en prie! Vous savez ce qu'on dit, plus on est de fous... Comment vous appelez vous?

Lorelei avait besoin de se détendre: et quoi de mieux que de faire un brin de causette? Ca faisait oublier tous les soucis. Enfin, presque!

Lorelei sourit à Anastasiya:

-Merci!

Puis elle se tourna vers Roman:

-C'est fantasitque, nous aurons donc l'occasion de nous revoir, nous habitons toutes deux au château! Provisoirement, en ce qui me concerne...

Enfin, elle l'espérait...

Lorelei, à la question de Roman, répondit simplement:

-Peut-être, oui...

Puis elle enchaina sur le violon:

-Je suis sûre que dans une Cour aussi somptueuse, tu n'auras pas de mal à trouver un professeur! Moi et la musique par contre, c'est une histoire sanglante! Mes parents disaient toujours qu'une jeune fille noble de bonne famille doit savoir jouer au moins du clavecin. Donc, j'avais droit à mes cours particuliers tous les jours. Et mon professeur s'arrachait les cheveux de désespoir: je n'ai jamais réussi à aligner trois notes sans faire une horrible fausse note! J'ai abandonné au bout de quelques années de souffrance, pour épargner les oreilles sensibles et éviter l'asile d'aliénés à mon professeur!

hj: désolée pr le retard, je suis overbooké en mai, c'est galère!

elle souria à ces deux charmantes personnes qui l'encourageaient, ca la touchait beacoup, puis elle répondit tout d'abord a roman:

- très bien j'essairais seule, vous avez raison, on est mieux servi que par soi même et puis si vraiment j'ai perdu quelques réflexes, je chercherais un professeur. vous êtes passionné par quelque chose vous?

puis, elle prit le temps de répondre a Lorelei:

- j'imagine la tristesse de votre professeur !! la musique, c'est très beau bien joué.
Pour ma part, j'ai voulu en jouer seule, je ne m'en sortais pas et voyant que j'étais vraiment très motivée, mes parents ont accepté de m'offrir des cours, j'ai progressé très vite, et maintenant, j'ai peur de stagner.

Lorelei sourit à Anastasiya:

-Alors j'adorerais vous entendre jouer! J'adore écouter de la musique! Vous jouez du piano, du clavecin, ou du violon peut-être?

Puis elle se tourna vers Roman:

-Les chevaux sont donc votre passion! Je crois qu'il faut avoir des passions dans la vie, sinon, on s'ennuie!