Une Recherche pleine de surprises

-J'aurais pu mais pourquoi le ferais je? Pour que vous m'humilié comme ...

Non elle devait par dire sa tante.

-Ecoutez vous ne savez rien de mon passé, ne croyez pas qu'il est si bien que vous le croyez. Et arrectez de m'appellez MADAME je ne suis pas une noble!!!

Elle avait envie de pleurez, mais elele se retient.

- Si VOTRE réponse avait été intelligente, je n'aurais rien dit, voilà pourquoi vous auriez pu dire ca. Oh, vous humiler comme quoi ? Votre petit frère de huit ans ? Non, je ne sais rien de votre passé MADAME. Mais je n'ai pas non plus envie de le savoir, le présent me suffit.

Hj: les mots en majuscules sont accentués.

-Croyez vous que je suis devin pour savoir que vous allez venir ici?

Elle le regarda.

-J'AI PAS DE FRERE ET PLUS DE FAMILLE DEPUIS LONGTEMPS !!!!!

Elle avait envie de le gifle.

Hj: A l'aide !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Irina avait assisté silencieusement à l'altercation entre Cécilia et le nouvel arrivant. Ces deux là semblaient déjà se connaitre, et il n'y était pas allé de main morte. Sa réplique avait été sublime et elle devait l'avouer, justifiée. D'un autre côté, elle devait aussi dire que la réaction de Cécilia avait été exagérée. Prenant sur elle pour éviter un esclandre dans la boutique de Karol, elle s'interposa subtilement.

- Un peu de calme, s'il vous plaît. N'effrayons pas les clients de Karol avec cette dispute.

Un détail la rendait perplexe.

- Pourquoi est-ce temps un problème que l'on vous apelle Madame? On ne va pas vous apeller jeune fille, ou petite, ou encore la gosse, voire docteur... cela me semble un peu présomptueux. Et pourquoi faites-vous autant de problème à être vue comme une noble? Y-a-t-il une disgrace à cela?

Ok elle était allait un peu trop loin mais il l'avait touché un point sensible.

-Pardonnez moi Irina mais c'est à cause de ma tante elle m'a fait trop souffir

Bah ouais elle disait la vérité.

-Je ne vois pas pourquoi il ne dirait pas mon prénom.

Elle regara Karol, on voyait dans ses yeux qu'elle était désolé pour ce geste.

Irina eut un rictus de dégoût et se contint pour ne pas se mettre en colère.

- Alors que cela vous serve de leçon! Sachez que je suis fille de vicomte, ce qui fait de moi une noble, tout comme Messire Valako qui est comte et général, donc noble par le sang et les armes. Cette conduite est offençante, aussi bien pour nous que pour Monsieur Tepeç à qui nous faisons du tord par cette discussion.

Elle prit une profonde inspiration.

- Il va falloir apprendre à connaître les gens avant de tirer des conclusions hâtives sur leur naissance. Il y a autant de bourreaux parmi le peuple que parmi les nobles. J'ai vu un maréchal ferrand dans un village russe ridicule bruler son fils au fer rouge sur le visage pour l'avoir interrompu, voilà pour des traitements violents. Si votre tante peu rivaliser avec les méfaits d'un homme qui balafre à vie son garçon de quatre ans, dites-moi, je suis prête à vous écouter.

Froide comme la glace, et bouillante comme de la lave en fusion, Irina avait planté ses prunelles dans les yeux de Cécilia, comme s'ils avaient été des poignards.

Elle les regarda, ok elle a fait une boulette.
Elle avait la gorge nouée de remords, elle avait envie de fuire mais elle ne le devait pas.

-Je m'escuse pour mon comportement négligable

Elle baissa la tête, en signe de pardon.

-Je suis confuse

Sa voix se brisa....
Avec un faux-mouvement on vit sa cicatrise celle que sa tante lui a faite.

Irina remarqua la cicatrice de Cécilia mais ne dit mot. Avec Denis, Karol et Vlad, ce n'était ni le moment ni le temps. Elle était très contratriée parce que la jeune femme semblait se comporter exactement comme les poules de la Cour qu'elle méprisait tant. Cependant, Cécilia avait l'air confuse. Irina n'était ni patiente ni charitable avec les autres femmes, cependant elle acceptait que l'on puisse faire des erreurs et s'en repentir. Elle ne se dépara pas de son masque dur et froid, mais assoupli légèrement sa voix.

- Bien. Les erreurs arrivent à tout le monde. Pour ma part, je passe l'éponge.

... Pour cette fois.

Elle avait gravé dans son esprit les paroles de Karol. Noble de naissance... Ce pourrait-ils qu'ils se soient rencontrés à la grande fête qui avait été donnée à Brasov? Le fait qu'il ne l'ai pas reconnu de suite était évident, car ce jour là, elle avait été "déguisé" en femme, malheureusement. Elle gardait un souvenir flou de cette soirée. Il fallait qu'elle y réfléchisse de nouveau. Peut-être qu'avec ce livre, cette soiré lui reviendrait?

- Mais faites bien attention à ce que vous dites et faites en publique, Cécilia, car les nobles que vous haïssez tant sont partout, et cela pourait être retenu contre vous comme offence à la courone. Car après tout, qui est plus noble que notre bon Tsar? Mérite-t-il tellement cette hargne que vous témoignez?

Irina avait repris le ton de la conversation, bien que la tension sous sa voix fut encore palpable.

-Merci beaucoup ...

Son sourire ne revient pas entiérement.

-Je n'oublirais pas vos conseil, non sa Magesté n'est pour rien.

Bah ouias les Monarques n'étaient pour rien pour cette histoire c'était les autres.
Cécilia était une royaliste.

- Sur ce point là, nous sommes bien d'accord.

Irina était toujours en colère, mais bien moins que précédemment, il était temps de mettre un terme à cette conversation stupide. Elle se tourna vers l'homme qui était la cause des grandes eaux de Cécilia.

- Monsieur Karapatov, je crains que nous n'ayons pas été présenté. Irina Leonovna. Ainsi donc vous êtes comédien... Vous produisez-vous dans les rues de la ville ou plutôt au théatre?

Cet homme avait pour sûr une verve magnifique, et elle se dit que s'il était aussi doué avec une épée qu'avec les mots, il devait être un adversaire redoutable. Du genre que l'on affronte à l'entrainement pas défi, et dans une bataille rangée la peur aux tripes, avec la rare incertitude quant à l'issue du combat.

- Si vous avez d'autres talents aussi affirmés que celui d'user des mots, vous devez être un homme pleines de surprises.

Elle pensa à Karol, et à leur discussion. Après tout, une maitrise des mots ne justifiait pas une maitrise de l'épée, elle en était parfois le remplavement, mais la combinaison des deux devait être magistrale.