Une Recherche pleine de surprises

Irina était encore intriguée de sa conversation avec Karol. Cet homme l'avait charmé mais aussi il lui avait donné envie de rechercher quelques livres sur les Carpathes. Son voyagage ne datait pas d'il y avait si longtemps, et elle voulait se remettre quelques choses en tête.

Tout en louvyant entre les rayons, elle repéra un livre qui lui plairait certainement. Le seul problème était que le livre était sur la dernière étagère du rayon. Aucun tabouret ou marche pied à l'horizon, elle attrapa la tructure à pleine mains et posa la pointe de son pied sur le bord du deuxième rayonage, sans abîmer les livres, et tendit le bras en haut. Elle pouvait atteindre le livre du bout des doigts, alors elle tenta de le faire glisser vers elle. Manque de chance, le livre glissa trop... et elle se le prit sur la tête.

- Perkele! lâcha-t-elle

Irina regarda étonée le livre tombé à plat par terre, ouvert sur une gravure plus vraie que nature des Carapathes méridionales.

Cécilia était venue lire un livre sur les contes et légendes, elle avait une robe violette simple.
Elle vit un livre par terre, elle le ramassa puis elle dit à la jeune femme.

-Il est à vous?

Irina releva la tête et tomba nez à nez avec une jeune femme. Elle n'était jamais très tolérante envers les femmes, mais elle se dit qu'elle devrait bien essayer d'être polie si elle voulait rester à Saint-Petersbourg encore quelques temps...

- Oui, enfin non, pas encore... Je vais peut-être l'acheter... Je suis Irina Leonovna. Vous cherchez quelquechose de particulier?

Elle lui donna le livre, elle lui sourit.

-Enchanté Irina, je me nomme Cécilia je suis médecin.

Elle la regarda.

-Je cherche un livre qui parle de la médecine, mais je ne souhaite pas vous déranger.

Irina était sur le point de fermer la porte à la jeune femme, mais le fait qu'elle soit médecin l'interpella.

- Médecin? Comment cela médecin? Guérisseuse vous voulez dire... ou accoucheuse... Rebouteuse peut-être? Une femme médecin, c'est hautement improbable. Que vous aillez fait des études, passe encore, mais qu'on vous ai décerné un diplome de médecine... Comment avez-vous fait?

Elle receuillit le livre entre ses mains et inspecta la couverture, les pages, la reliure. Elle était horriblement maniaque lorsqu'il s'agissait des livres, et elle répugnait à acheter un livre qui fut abîmé.

-Oui je sais que c'est impossible mais j'ai travailler dur pour étre médecin et croyez le moi j'ai abuser de personne pour y parvenir j'ai fait qu'etudier pendant longtemps.


Elle la regarda, elle disait la vérité, ce n'était pas facile pour une femme de se faire accepter dans un milieu masculin.

"Abusé de personne"... Cela fit réfléchir Irina. Certes, cela ne faisait aucun doute pour elle que Cécilia avait travaillé dur pour parvenir là où elle était. En revanche, elle doutait qu'elle n'ait "abusé de personne". Elle savait depuis des annés qu'entrer dans un monde d'homme se faisait à grand coups de crocs, de griffes, mais aussi en adoptant l'agilité et la souplesse d'un chat... C'était comme cela, qu'elle-même avait gagné le droit de porter une épée à la ceinture... elle avait faillit tuer plusieurs fois ceux qui l'avaient mise au défi, en blessant grièvement d'autres pour prouver sa valeur, mais aussi en trouvant sa place dans les cours d'escrime de son frère en souplesse. Le reste avait été un travail acharné. Et aujourd'hui, c'était elle qui mettait en doute le mérite de ceux qui portaient une arme sans être capables de s'en servir.

- Je vous croie, sincèrement, je veux bien croire que le travail acharné vous a propulsé là où vous êtes aujourd'hui. Car, si cela n'avait pas été le cas, et que vous aviez volé ce diplome sans en avoir les capacités, votre supercherie aurait été mise à jour...

Irina fit courir le bout de ses doigts sur la couverture de cuir.

- Vous avez dû en voir des vertes et des pas mûre avant d'arriver là où vous êtes... J'imagine que trouver votre place dans une université d'hommes n'a pas été aisé.

Elle la regarda.

-Oh oui surtout que les hommes me rediculisaient car j'était une femme. Je trouve que c'est stupide de ne pas faire une métier d'homme car on est une femme.

Elle lui sourit.

- Certes, cela semble logique. En même temps, c'est de la faute des femmes qui ne se poussent pas plus en avant. Cela fait des années qu'on aurait dû leur mettre en plein visage que l'on vaut autant qu'eux... Mais bon, mieux vaut tard que jamais.

Irina n'avait jamais été tendre envers les représentante de son propre sexe et leur inadaptation à certaines situations.

- Et puis-je vous demander ce qui vous a poussé à faire ce métier? A suivre cette formation au mépris des railleries et des regards méprisants.

-Qui c'est un jour, on seras plus forte qu'eux.

Elle la regarda.

-Je suivait Docteur Mathieu Iwona dans ces visites et je l'assistait quand il avait besoin de moi. Et j'ai voulus faire ce metier car j'ai beaucoup aimée de l'aider. Et vous que faites vous?

- Plus fortes? Non, cela m'étonnerait et n'aurait aucun sens. Nous sommes fort différents les uns des autres, et l'histoire n'est pas de savoir qui est plus fort que qui, car ce serait stérile, l'histoire est d'utiliser les capacités de chacuns à son maximum,et de la façon la plus efficace, sans enfermer personne dans des normes absurdes.

Irina eut un geste dismissif. Il aurait été mal vu de dire franchement qu'elle faisait ce qu'elle voulait, même si c'était un peu la vérité.

- Ce que je fais? Rien de votre point de vue, j'imagine. Je n'ai pas de métier, ci c'est la question que vous posez. C'est malheureusement l'apanage de la naissance... Je pourrais, remarquez, mais je préfère ne pas me contenir dans un seul endroit, un seul emploie. En temps normal, je seconde mon frère qui gère les terres de mon père maintenant que nous sommes assez agés pour le faire... Fixer et collecter les impôts, rendre la justice, veiller à la sécurité des habitants s'assurant que les Mongols n'aient pas une envie subite d'agrandir leur territoire... ce genre de choses. Pour tout dire, c'est quelque chose d'assez passionant! Et cela permet d'endosser des rôles divers.

Elle la regarda puis l'écouta.

-Je vois, et vous aimez la musique?

Elle lui sourit.

Irina fut un peu ébranlé, ne comprenant pas vraiment pourquoi Cécilia lui posait cette question. Cela n'avait absolument aucun rapport avec ce qu'elle venait de dire. Etait-ce un interrogatoire? Une espionne du prince? du Tsar? de sa mère?

- Euh... oui, j'imagine. Je ne suis pas une professionelle, mais j'aime cela.fit-elle en fronçant les sourcils. Pourquoi?

-Je voulais juste savoir ne vous en faites pas je suis pas une espione.

Elle la regarda.

- Ah d'accord. Mais je n'a jamais dit cela... Vous auriez très bien pu être musicienne en plus de médecin... Souvent, lorsque les gens posent des questions sorties de nulle part, c'est qu'ils ont des goûts très prononcés, répondit-elle à Cécilia, le visage un peu plus détendu, mais l'esprit alerte.

Irina n'avait rien dit qui puisse lui faire réaliser qu'elle la soupsçonait. Alors soit la jeunne femme lisait dans les pensés, ce en quoi elle ne croyait pas, soit elle avait quelque chose à se reprocher. La troisième option d'un concours de circonstance n'était pas à écarter non plus.

C'est alors qu'elle vit arriver Vlad.

- Bonjour Vlad! Une recherche de livre bien sûr! Quoi d'autre? Un étranger a piqué ma curiosité il y a peu de temps, et je cherche à combler mes lacunes. C'est en me faisant assomer que j'ai rencontré Cécilia. Vous connaissez-vous tous les deux? Et toi au fait? Cherches-tu un livre en particulier? Ou alors quelqu'un?

Elle la regarda.

-Oui, je me rapelle quand j'était dans un pays étranger on pensait que j'était une espionne mais ce n'est pas le cas.


Elle vit Vlad.

-Bonjour

Elle revit son ami Karol.

-Bonjour Karol comment allez vous?

Elle lui fit un grand sourire.

- En tout cas, Vlad, tu sais que c'est toujours un plaisir de te croiser. Voici donc Cécilia, elles est médecin. Je viens de la rencontrer

Puis comme Karol arrivait.

- Karol! Comme promis, me voici dans votre antre... Désolée, je ne vous avais pas vu, sinon, je vous aurais fait signe plus tôt. Vous m'avez donné envie de voyager et d'approfondir ma culture! Surtout celle que j'aurais dû faire pendant mes voyages... D'ailleurs, vous avez dit avoir voyagé, Cécilia? Où exactement?

Elle répondit à Irina

-Je suis née en Italie plus précisement à Venise, puis quand j'avais 8-9 ans j'ai vécu quelques année en Gréce puis je suis allée faire mes années de médecine à Londre pour finir en France mais je suis allée en Espagne et aussi en Suisse. Mais je ne suis pas resté trés longtemps.

Toujous détachée, Irina haussa un sourcil.

- Et pourquoi avez-vous choisi la Russie?

Irina imagineait déjà la façon dont elle avait voyagé... Et elle n'apellait pas cela des voyages. Mais bon, au moins elle avait vu du pays.

- Et toi Vlad? Au fait, je ne sais même pas si tu as voyagé? Où aimerais-tu aller?

Il lui avait bien sûr parlé de l'Ukraine, mais ce n'était pas des voyages. C'était une opération militaire, et elle doutait qu'il garde un bon souvenir de l'endroit.

-J'avais besoin de changer de continent

Elle lui sourit.

-Oui c'est bien cela

Ah non pas lui!

-Oui encore moi je dirais la même chose pour vous

Elle le regarda